mardi 3 mai 2011

Best of des commentaires de soutien


Chers lecteurs,

La pétition de soutien à la famile Cailliez et aux habitants du 151 rue de Fontenay à Vincennes, tous injustement menacés d'expropriation, a franchi le cap des 2000 signatures!!!

Pour l'occasion nous publions quelques mots de soutien qui nous ont particulièrement touchés...


Franck M.
C'est une honte un et un manque d'humanisme total de la part de la municipalité de Vincennes ! Vraiment écœuré d'apprendre qu'une famille sans histoire et aimée de beaucoup puisse être expropriée (pour ne pas dire détruite par la perte de son passé). Et je ne parle pas de la richesse patrimoniale de la commune...
Monsieur Lafon êtes-vous raisonnable ? Avez-vous les épaules assez grandes pour assumer vos actes ?
Ne commettez pas cette erreur impardonnable ! Ou alors gardez bien au fond de votre conscience cette détresse familiale dont vous en serez le principal responsable.

Danièle D.
Les copropriétaires et leurs amis ont été surpris et indignés que le 5/7, rue de la paix ait été classé en "emplacement réservé". Quelles sont les
raisons de ce choix irrationnel ? Peu de temps auparavant l'immeuble du 1/3 faisait l'objet d'un arrêté de péril, étayé par d'énormes poutres barrant le trottoir. Il devait être détruit pour faire place à des logements sociaux. Mais, changeant d'avis, la mairie acceptait la construction d'un immeuble bourgeois et c'est le 5/7 qui en faisait les frais, alors que c'est une bâtisse solide.
Apparemment aucune recherche d'information de la mairie sur l'état de la maison, la superficie du terrain, la situation de ses habitants, aucun contact avec le syndic bénévole, P. Cailliez. Que voilà beaucoup de légèreté !
Or c'est une maison aimante, gaie, accueillante, à l'architecture très intéressante, où les loyers ne sont pas chers et où certains sont hébergés à titre gratuit. Du logement social, quoi !


Martine F.
La famille Cailliez c'est l'âme et le soleil de Vincennes, au nom de quoi pourrait-on mettre dans la précarité cette famille emblématique chez qui il fait bon vivre et qui donne tant aux autres ? On y croise des personnes en difficulté qui y trouvent réconfort et logement gratuit. L'expulser serait particulièrement indigne et révoltant ! Ce pavillon vincennois a du charme et il remplit un rôle social indéniable.

Alexis H.
Je trouve scandaleux qu'à Vincennes, gérée par une mairie de droite de surcroît, résolument attachée en principe au droit de propriété, l'on puisse envisager d'exproprier des gens honnêtes avec une méthode aussi arbitraire et expéditive.
On est en République il me semble!

Gwenhaël L.
Si la municipalité de Vincennes (94) mettait en oeuvre une politique à vocation sociale cela se saurait. Des promoteurs avec un faux-nez, voilà ce qui se cache derrière ce projet d'expropriation abusive.
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mardi 22 mars 2011

Enquête publique en cours








Une nouvelle enquête publique portant sur des modifications du PLU, commencée le 21 février, se termine le mercredi 23 mars.







Contrairement à la précédente, celle-ci porte sur des emplacements réservés. Voici ce qu’elle propose aux Vincennois :


« Objet de la modification

Après une première modification qui consistait à apporter quelques retouches rédactionnelles, il s’avère aujourd’hui utile, d’une part, de réduire la surface de certains emplacements réservés et d’en agrandir d’autres, et d’autre part, de faire figurer à « l’inventaire des architectures remarquables » un équipement historique de la commune.


Redéfinition de certains emplacements réservés


1) L’emplacement réservé n°9 (111 rue de la Jarry) a une contenance de 481m2, avec une surface hors œuvre nette destinée à l’habitation et affectée à la construction de logements sociaux en totalité. Il est situé sur la parcelle cadastrée section H n°55.

Les parcelles voisines cadastrées H n°182 et 183 respectivement 113 et

117 ue de la Jarry appartiennent au même propriétaire identifié sur l’emplacement réservé n°9, et constituent donc la même unité foncière. Les trois parcelles cumulées (H n°55, H n°182, H n°183) représentent une surface totale de 1500m2.

Aussi, afin de favoriser la réalisation de ces logements, la totalité de l’unité foncière est inscrite en emplacement réservé mais avec une proportion de surface hors œuvre nette destinée à la construction de logements sociaux égale à 50%.


2) L’emplacement réservé n°18 a une contenance de 630 m2 , il est destiné à la réalisation de logements sociaux, il concerne les parcelles cadastrées section P n°54 (24 avenue de la République) – 56 (34 avenue Aubert et 28 avenue de la République) – 165 (26

avenue de la République).

La ville a saisi l’opportunité d’exercer son droit de préemption au prix et conditions de la déclaration d’aliéner sur la parcelle P n°56, mais afin de rendre financièrement réalisable une opération de logements sociaux, il est nécessaire de valoriser, sous forme de cession, une partie de la parcelle sur laquelle est implanté un immeuble bourgeois de bonne facture.

Cette parcelle sera divisée, et la partie située au n°34 avenue Aubert issue de cette division sera revendue ; la partie restante située au n°28 avenue de la République permettra la réalisation d’une dizaine de logements à caractère social.

Aussi, la superficie de l’emplacement n°18 réservé est diminuée de 160 m2, la ramenant à 470 m2. »


Les Vincennois sont donc appelés à donner leur avis sur cette modification.


Que peut-on en dire sinon que les propriétaires des emplacements réservés sont donc punis deux fois : une fois en perdant leur bien et l’autre en permettant à la mairie de faire une plus-value dessus.

Sait-on à Vincennes qu’il y a 10% de logements vacants que leurs propriétaires pourraient garder tout en acceptant de les louer en social ?


Sait-on que la plupart des emplacements réservés sont habités et doivent donc être vidés ?

Il est temps de donner votre avis au service technique de la mairie, 5 rue Eugène Renaud, au 3ème étage, lundi 21, mardi 22 et mercredi 23 de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h : ce sont les derniers jours).

Car après ces 43 emplacements réservés : à qui le tour ?


Rappelons que le PLU prévoit que les critères de choix d’un emplacement réservé sont :

  • La répartition géographique
  • La vacance
  • L’insalubrité
  • La mutabilité
  • Le statut de petite copropriété

et qu’un seul critère suffit pour être choisi.

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